XLR
([Cannon] X, Latch, Rubber)
Définition rapide :
Liaison de 3 (jusqu’à 7) fils électriques reliant des connecteurs cylindriques dotés de 3 (jusqu’à 7) broches. Cette liaison entre deux appareils électroniques se fait par une ligne symétrique qui permet l’élimination des bruits électromagnétiques.
Détails :
Dans les années 1940, la société américaine Cannon commercialise le câble Cannon X composé de 3 brins avec des connecteurs 3 broches. En 1950, les connecteurs évoluent par l’ajout d’un loquet de verrouillage, « latch » en anglais. Enfin, en 1955, du caoutchouc, « rubber » en anglais, gaine les contacts.
D’origine professionnelle, cette liaison raccorde un appareil émetteur vers un appareil récepteur pour transporter des signaux analogiques (ligne de courant modulé) ou les signaux numériques au format AES/EBU.
Il s’agit d’une ligne symétrique qui utilise trois fils conducteurs reliés à des connecteurs mâles et femelles de 3 broches minimum, ce qui est le plus répandu.
Selon le standard AES :
- La broche 1 correspond à la masse.
- La broche 2, appelée point chaud, transmet le signal dans sa polarité d’origine.
- La broche 3, nommée point froid, conduit le signal en polarité inverse, autrement dit en opposition de phase.
Cette symétrisation du signal permet d’éliminer les bruits qui pourraient être induits dans la liaison par les perturbations électromagnétiques générées par les appareils électroniques ou issues de l’environnement.
L’appareil émetteur envoie le signal d’origine S dans le point chaud et le signal inverse (-S) dans le point froid.
Le bruit des perturbations s’ajoute aux signaux S et -S de manière identique.
Nous avons alors, avant l’entrée du récepteur, S + bruit au point chaud et
(-S) + bruit au point froid.
Ensuite, le récepteur fait la différence entre les 2 points :
(S + bruit) – (-S + bruit) = 2S. Le bruit est ainsi éliminé de la liaison.
Cette architecture élimine également les boucles de masse. Chaque canal ayant son propre fil de masse.
La qualité des matériaux conducteurs et isolants, a une incidence sur la restitution de la musique.