Hi-Fi Emotion

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Stéréophonie

Stéréophonie Définition rapide : La stéréophonie consiste à diffuser 2 signaux audio sur 2 canaux distincts afin de créer une scène sonore tridimensionnelle.  C’est le mode naturel de l’audition qui permet la localisation des sources sonores.  Détails : Principe de l’audition.  Le cerveau perçoit les ondes sonores grâce aux deux oreilles situées de chaque côté du crâne. L’écart entre les 2 oreilles induit un léger décalage temporel de perception des ondes sonores qui font vibrer les tympans. Un son émis à droite arrive d’abord à l’oreille de droite avant d’atteindre celle de gauche. Ce petit décalage de temps de perception permet au cerveau de localiser la source sonore dans l’espace tridimensionnel. C’est le même principe avec la vue où le décalage des yeux permet de percevoir en 3 dimensions.  En hi-fi, la stéréophonie est un principe fondamental pour viser à reproduire la musique de manière la plus naturelle possible. Pour y parvenir, le son doit être capté et enregistré avec un minimum de 2 microphones séparés et diffuser le son par 2 haut-parleurs également séparés.  Avènement de la stéréophonie. Le mot stéréophonie apparaît en France en 1924. Il est composé des mots grecs stéréo (espace) et phonie (son).  Toutefois, le français Clément Ader a eu l’idée d’écouter la musique en stéréo dès 1881. Il mit en pratique son concept en inventant le Théâtrophone en 1884. Le Théâtrophone diffusait les œuvres jouées à l’Opéra Garnier aux abonnés du tout premier service de streaming. 2 microphones captaient la scène sonore et les signaux étaient transportés par le réseau téléphonique aux abonnés qui écoutaient les œuvres avec un casque muni de 2 écouteurs.  En 1931, l’anglais Alan Blumlein dépose le brevet du premier système d’enregistrement stéréophonique sur disque.  Les signaux de 2 microphones étaient gravés indépendamment sur chacun des flancs du sillon du disque.  L’industrie de l’enregistrement phonographique a utilisé ce procédé quelques années plus tard. Le premier disque stéréo est présenté à New York en 1951 par Emory Cook,  Il s’agit d’une expérience de démonstration qui n’est pas commercialisée.  Les premiers disques vinyle stéréo disponibles à la vente ont été enregistrés par les ingénieurs du son de Philips Phonografic Industrie en 1958. Le deuxième attendra 1960 pour paraître.  Il s’agit, respectivement, d’enregistrements de musique symphonique de :  – L’Ouverture Solennelle 1812 par l’Orchestre Symphonique de Minneapolis,  – La Victoire de Wellington par l’Orchestre Symphonique de Londres.  Ces 2 œuvres, relatant des batailles napoléoniennes, mettent en scène les 2 camps se donnant l’assaut par deux parties distinctes des orchestres.  Il s’agit donc d’une démonstration éclatante de l’intérêt de la stéréophonie pour restituer une scène sonore.  Les disques Phase 4 stéréo de Decca marquèrent profondément les mélomanes audiophiles durant les décennies 60 et 70 avec leurs vinyles en stéréo « ping-pong » qui permettaient la mise en avant de certains instruments.  Clément Ader Emory Cook Captation du son stéréophonique.  Les 2 techniques de base sont :  – La stéréophonie de temps où les 2 microphones sont placés en 2 points de la scène musicale. Le son des instruments à droite de la scène mettent plus de temps à parvenir au microphone de gauche. Et inversement.  – La stéréophonie d’intensité où 2 microphones directionnels sont placés en un point de la scène, mais en formant un angle.  L’intensité sonore captée diminue en s’éloignant de l’axe des microphones.  Ces 2 techniques peuvent être associées pour augmenter le rendu et être également améliorées en plaçant un obstacle entre les 2 microphones à l’instar d’un crâne entre 2 oreilles.  Par la suite, l’enregistrement multipistes a permis de placer des microphones devant chaque instrument ou voix.   Les ingénieurs du son doivent alors ajouter une étape de mixage de ces différentes pistes dans les signaux de droite et de gauche. Il y est souvent incorporé de la réverbération afin de donner un effet de salle.  Les ingénieurs du son jouent alors un rôle dans l’œuvre artistique et la restitution finale de la musique.  La reproduction stéréophonique en Hi-Fi.  Afin de reproduire la stéréophonie d’un enregistrement, il faut 2 haut-parleurs. Un pour le canal de gauche et un autre pour le canal de droite. Ces 2 haut-parleurs peuvent être des enceintes acoustiques ou des écouteurs.  Pour les enceintes, le placement de celles-ci et de l’auditeur est important. Si l’auditeur n’est pas face aux enceintes, il ne percevra pas la restitution stéréo et il se privera de la scène sonore.  Idéalement, les 2 enceintes acoustiques et l’auditeur doivent former un triangle équilatéral.  Certaines chaînes Hi-Fi se composent de 2 petites enceintes, dites satellites, et d’un caisson de basse.  En effet, les longueurs d’onde des basses sont très grandes, ce qui rend la localisation moins aisée.  Le caisson de basse peut être placé indifféremment contrairement aux satellites. 

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SPL

SPL (Sound Pressure Level ou niveau de pression acoustique)  Définition rapide : Exprimé en décibel (dB), le SPL indique la valeur de la pression acoustique efficace par rapport à une valeur de référence. La valeur de référence en question correspond à la variation de pression acoustique détectable par l’oreille humaine.  Détails : Une onde sonore est une variation locale de la pression atmosphérique. Cette variation de pression sur les tympans donne la sensation du son.  Plus la variation de pression est élevée, plus le son est fort. La perception du son dépend de la distance à la source émettrice et des fréquences (d’autres facteurs agissent également sur la perception sonore).  La valeur de référence citée plus haut est une variation de pression de 20 µPa (20 millionièmes de Pascal). La pression atmosphérique est de 101300 Pa. L’oreille détecte donc de très faibles variations de pression.  Pour simplifier l’expression de ces variations pression, on utilise les dB au lieu des Pa, car ils sont présentés avec des valeurs en nombres entiers. Surtout, 1 dB correspond à peu près à la variation de pression de référence. Une variation de 1 dB correspond à une augmentation ou une diminution de 12% de la pression acoustique.  Par exemple, une personne parlant normalement à 1 m correspond à une variation de pression de 0,1 Pa ou 74 dB SPL.  Pour passer à 75 dB SPL, la variation de pression doit augmenter de 12% soit 0,112 Pa.  Si la variation de pression est 10 fois plus forte en passant de 0,1 Pa à 1 Pa, on obtient 94 dB SPL. 

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S/PDIF

S/PDIF (Sony/Philips Digital InterFace)    Définition rapide : Format standard grand public de transmission des données audionumériques sur 2 canaux en PCM linéaire, défini et diffusé en 1989 par les sociétés Sony et Philips, entre 2 appareils électroniques.  Il s’agit d’une déclinaison grand public du format professionnel AES/EBU dont les connecteurs sont des XLR.  Détails : Le format de transmission du signal audionumérique S/PDIF est assuré par 2 types de liaisons :  RCA matérialisé par un câble électrique, généralement en cuivre, dont l’impédance est de 75 Ω, reliant les connecteurs coaxiaux.  Toslink et Mini Toslink (au format jack de 3,5 mm) matérialisé par un câble en fibre optique conduisant la lumière émise par une LED rouge.  Le transfert des données, entre une source numérique (un lecteur CD ou réseau par ex.) vers un convertisseur numérique analogique (DAC), est normalisé avec le protocole LPCM.  Câble optique Câble coaxial

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Sensibilité ou rendement

Sensibilité / Rendement Définition rapide : La sensibilité d’une enceinte est une mesure du niveau de pression acoustique (SPL) à une distance de 1 mètre lorsqu’elle reçoit un signal de 1 kHz à une puissance de 1 watt (ou, par équivalence, une tension de 2,83 V).  Elle est exprimée en décibels (dB).  Détails : La sensibilité ou le rendement d’une enceinte est une caractéristique mesurée dans des conditions contrôlées.  Dans une chambre anéchoïque, l’enceinte est reliée à un amplificateur qui délivre une tension électrique de 2,83 V du signal de fréquence fixe de 1 000 Hz et le niveau de pression acoustique est mesuré. La chambre anéchoïque est constituée de parois absorbant les ondes sonores pour empêcher leur propriété de réflexion (réverbération) et donc l’écho.  Une enceinte qui reçoit un signal de 1 kHz est à une impédance d’environ 8 Ω. La fréquence fixe est donc choisie pour être à cette impédance, car cette dernière varie avec la fréquence. En effet, l’impédance diminue ou augmente avec la fréquence. L’impédance diminue rapidement aux basses fréquences et quand elle diminue, l’enceinte réclame davantage de puissance à l’ampli.  Par exemple, à 4 Ω, l’ampli devra doubler sa puissance en passant à 2 W pour ce même test aux conditions légèrement modifiées. Les enceintes produisent, dans ces conditions, un niveau de pression acoustique (une puissance sonore) entre 80 et 100 dB.  Les décibels (dB) représentent une échelle logarithmique où le niveau de puissance acoustique double tous les 3 dB. Ainsi, la sensibilité entre une enceinte de 87 dB et une autre à 90 dB double la puissance acoustique.  Cette mesure de la sensibilité ne renseigne sur une enceinte que ce qu’elle mesure. Autrement dit, la sensibilité ne permet pas, à elle seule, de juger de la qualité d’une enceinte.  En effet, cette mesure se réalise dans des conditions n’existant pas dans la réalité d’une écoute. Les écoutes domestiques ne se font jamais en chambre anéchoïque et très rarement à 1 m.  À 1 kHz, situé dans le registre médium, seul le haut-parleur émettant cette fréquence est examiné par la mesure.  Les tweeters et les woofers ne contribuent pas à cette mesure. Même s’il s’agit d’une enceinte avec un seul transducteur large bande, ce haut-parleur unique rend compte de la sensibilité qu’à 1 kHz.  Enfin, si une enceinte acoustique a une bosse à 1 kHz dans sa réponse en fréquence (mesurée entre 20 Hz et 20 kHz), la sensibilité donnera l’illusion d’une enceinte à fort rendement.  Malheureusement, si la sensibilité d’une enceinte est généralement fournie, ce n’est pas le cas pour la courbe de réponse en fréquence. 

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RMS

RMS (Root Mean Square ou racine de la moyenne du carré) ou valeur efficace  Définition rapide : La valeur efficace d’une intensité ou d’une tension d’un courant électrique alternatif (variable au cours du temps) est une grandeur physique permettant de les comparer à un courant continu.  Par exemple, une tension de sortie de 200 mV RMS.  Détails : En hifi, les courants électriques utilisés sont des courants alternatifs sinusoïdaux.  Ils varient au cours du temps (par ex. +10 V ; -5 V). Ils possèdent une période et donc une fréquence.  Ces fréquences permettent de convertir les fréquences sonores en fréquence électrique lors de l’enregistrement.  Et, inversement, convertir les fréquences électriques en fréquences sonores lors de la reproduction par une chaîne hifi.  Physiquement, quand un courant passe dans une résistance (un fil conducteur ou un composant électronique), une partie de l’énergie électrique se disperse sous forme de chaleur (la chaleur est un rayonnement électromagnétique dans le domaine de la lumière infrarouge).  La valeur efficace (RMS) d’un courant sinusoïdal correspond à la valeur d’un courant continu qui produirait le même échauffement dans une résistance.  Le régime sinusoïdal simplifie grandement les calculs.  Tension efficace = tension max / racine carrée de 2  Par exemple, le courant du secteur est un courant alternatif de 50 Hz dont la tension max (valeur crête de la tension) est de 325 V.  Alors la valeur efficace de la tension est :  Tension efficace = 325/racine carrée de 2 = 230 V RMS.  La valeur efficace est toujours supérieure ou égale à la moyenne des valeurs. 

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Résolution

Résolution (domaine numérique) Définition rapide : La résolution donne le nombre de valeurs pouvant être attribuées dans un processus de numérisation. Cette résolution dépend du nombre de bits utilisé dans ce processus de numérisation.  S’agissant d’un signal audio, la résolution détermine la précision des valeurs retenues lors de la quantification des échantillons mesurés sur le signal audio analogique.  Cette même résolution conditionne la plage dynamique. Ainsi, plus la résolution est grande et plus la précision et la dynamique sont importantes.  En hifi, les résolutions utilisées sont de 16, 20, 24 et 32 bits.  Détails : La numérisation en PCM d’un signal analogique est réalisée en 3 étapes.  L’échantillonnage, la quantification et le codage.  La résolution intervient à l’étape de quantification.  Cette étape fait correspondre la valeur mesurée de la tension du signal audio au plus près d’une valeur prédéterminée dans une table de valeurs possibles imposées par la résolution.  Par exemple, si la valeur mesurée est 0,2557 V et que dans les valeurs possibles se trouvent 0,25 V et 0,26 V, la valeur quantifiée sera 0,26 V. La quantification ne peut donc rendre pleinement compte de la valeur précise mesurée. C’est une légère approximation.  Les valeurs prédéterminées sont celles qui sont possibles en fonction de la résolution ou autrement dit, du nombre de bits d’un échantillon.  Avec 1 bit, on a 2 valeurs possibles : 0 ou 1.  Avec 2 bits, on a 4 valeurs possibles : 00 ou 01 ou 10 ou 11.  On a alors 2 valeurs possibles exposant n bits : 2n. Avec 1 et 2 bits, 21 = 2 valeurs possibles et 22 = 4 valeurs possibles ou encore 23 = 8 valeurs possibles.  Pour un CD encodé en 16 bits, on a 216 = 65 536 valeurs possibles.  Pour un DVD en 24 bits, on a 224 = 16 777 216 valeurs possibles.  Donc, plus la résolution est élevée et plus la valeur prédéterminée est proche de la valeur mesurée en augmentant ainsi la précision.  La dynamique est de 6 dB par bit.  Pour un CD, on considère : 16 bits x 6 = 96 dB.  Pour les DVD et les Blu-ray : 24 x 6 = 144 dB.  En pratique, un bruit blanc (bruit dans les hautes fréquences appelé dither en anglais) est introduit pour remonter le bruit de quantification dans ces hautes fréquences. Ce bruit est ensuite filtré avec un filtre passe-bas.  La plage dynamique utile pour l’audio est alors légèrement réduite.  On a pour un CD une dynamique de 89 à 92 dB et 140 dB pour un DVD. 

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RCA ou cinch

RCA (Radio Corporation of America) Définition rapide : Connecteur coaxial d’une ligne asymétrique permettant de raccorder des appareils électroniques afin de transmettre des signaux analogiques ou numériques entre ceux-ci.  Détails : Le connecteur RCA est apparu en 1930 sur les postes radio afin de pouvoir y brancher une platine vinyle (phono).  Sa facilité de connexion et son faible coût lui ont garanti sa généralisation sur toutes les électroniques hi-fi grand public.  La qualité des matériaux, conducteurs comme isolants, a une incidence sur la restitution de la musique.  RCA audio analogique :  Entrées ou sorties de lignes stéréo, le RCA rouge correspond toujours au canal de droite. Le canal de gauche, souvent blanc, peut prendre diverses couleurs.  Dans le cas des entrées et des sorties phono pour les platines vinyle, une connexion à la masse est adjointe.  Entrée ou sortie du caisson de basse (subwoofer), cette connexion mono est souvent noire.    RCA audio numérique :  Ce connecteur coaxial nommé S/PDIF (Sony/Philips Digital InterFace) permet le transfert des données audionumériques LPCM entre la sortie d’un lecteur numérique et l’entrée d’un convertisseur numérique analogique ou DAC (Digital to Analog Converter). Son code couleur est généralement l’orange. 

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Rapport signal bruit

Rapport signal / bruit SNR (signal-to-Noise Ratio) Définition rapide : Pour tout appareil électronique hifi, c’est le rapport entre la valeur maximale du signal audio traité par l’appareil et le signal du bruit généré par l’appareil ou introduit dans l’appareil. Exprimée en décibels (dB), plus la valeur du rapport est élevée, plus l’appareil est silencieux en termes de bruit de fond.  Détails : S’agissant d’un rapport : S/N  Plus S, la valeur maximale du signal audio, est élevé, plus le rapport est élevé.  Plus N, le bruit de fond, est faible, plus le rapport est élevé.  On améliore donc le rapport SNR en augmentant la puissance du signal audio et en diminuant la puissance du signal du bruit de fond.  Augmenter la force du signal audio est un procédé limité par la distorsion de ce même signal. La distorsion croît proportionnellement avec l’augmentation de l’amplitude du signal. En conséquence, la puissance maximale du signal est fixée selon la valeur limite de distorsion admise.  Diminuer la force du bruit est alors l’autre facteur important pour augmenter le rapport SNR. En particulier pour les amplis dont le but est de donner du gain au signal audio en minimisant sa distorsion.  Le SNR d’un système audio hifi est imposé par l’appareil ayant le SNR le plus faible.  La valeur SNR d’un appareil est donnée pour son maximum.  Or, les amplitudes des différentes fréquences composant le signal sont rarement à leur maximum. Une note jouée pianissimo donne une plus faible valeur du signal maximum et diminue proportionnellement le rapport SNR.  La même note jouée fortissimo augmente le SNR. Il convient donc d’abaisser au mieux le niveau de bruit de fond afin d’en éloigner les signaux audios de faibles amplitudes.  Les sources de bruit pour un appareil hifi sont ceux émis par ses propres composants électroniques (transistors, condensateurs, résistances…) et les perturbations parasites de son environnement.  Pour qu’un appareil abaisse suffisamment le niveau de bruit de fond, il doit avoir des composants discrets (émettant peu de bruit) et être suffisamment isolé ou blindé contre les perturbations électromagnétiques et les vibrations mécaniques.  Par ordre croissant, on peut donner des ordres de grandeur du SNR selon les appareils.  Platine vinyle > 60 dB  Amplis, sources numériques > 90 dB  Préamplis, DAC > 100 dB. 

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Radio, Tuner

Radio, Tuner (ou synthoniseur) AM (Amplitude Modulation ou modulation d’amplitude)  FM (Frequency Modulation ou modulation de fréquence)  DAB/DAB+ (Digital Audio Broadcasting ou radiodiffusion audio numérique)  Définition rapide : Un tuner est une source hifi qui réceptionne une bande de fréquences radios par son antenne. La syntonisation permet de choisir la fréquence de la radio émettrice en discriminant les autres.  Cette fréquence radio est la fréquence qui porte le signal audio.  Le tuner va extraire le signal audio de la fréquence porteuse dans un signal électrique analogique qui sera ensuite amplifié ou un signal électrique numérique qui devra être converti en analogique avant amplification.  Détails : Les ondes radio sont des ondes électromagnétiques de faibles énergies. On les qualifie également d’ondes radioélectriques.  Une onde électromagnétique se propage dans l’espace sous la forme d’une sinusoïde. C’est-à-dire, une succession répétitive (périodique) de vagues et de creux comme la houle à la surface de l’eau. Une onde est caractérisée par la distance entre 2 vagues ou 2 creux. C’est la longueur de l’onde. Et, l’inverse de la longueur d’onde correspond à sa fréquence. La fréquence est donc le nombre de vagues ou de creux qui défile par seconde.  Une onde électromagnétique est également caractérisée par son amplitude. Il s’agit de la hauteur des vagues (ou la profondeur des creux). Le carré de l’amplitude donne son intensité. En conséquence, le niveau de son énergie à une fréquence donnée.  Un oscillateur électronique permet de moduler une onde électromagnétique. Cette modulation de l’onde est possible sur son amplitude ou sa fréquence (sa longueur). Les ondes électromagnétiques sont alors manipulables pour qu’elle porte des informations comme un signal audio.  En prenant une onde électromagnétique d’une fréquence donnée, on fait varier son amplitude au cours du temps. Si on fait varier l’amplitude de l’onde selon le signal audio à émettre, la modulation d’amplitude de l’onde porteuse transporte ce signal. C’est la radio AM par modulation d’amplitude.  Onde porteuse.  Signal audio modulant    Onde porteuse modulée en amplitude avec le signal audio    Pour qu’elle soit efficace, la fréquence de l’onde porteuse doit être suffisamment plus grande que le signal audio. Un circuit électronique appelé modulateur permet d’ajouter le signal audio à l’onde porteuse. Le modulateur est réalisé avec un oscillateur à gain variable ou avec un DSP.  En Europe, les bandes de fréquences allouées aux radio sont :  Longues ondes de 150 à 281 kHz  Ondes moyennes de 520 à 1 620 kHz  Ondes courtes de 2 300 à 26 100 kHz  Les radios émettrices disposent d’un canal de 9 kHz dans ces bandes de fréquences.  Or, la bande passante du signal modulé vaut le double du signal modulant (le signal audio). Ainsi, avec un canal de 9 kHz, la fréquence audio maximum est de 4,5 kHz. Nous sommes loin des 20 kHz requis par le standard de la hifi.  D’autre part, la modulation d’amplitude ne contient qu’un signal audio.  La bande AM est donc monophonique.  Par ailleurs, les récepteurs radio sont souvent très éloignés des antennes émettrices en entrainant de grandes distorsions de propagation des ondes.  En conséquence, l’utilisation des radios AM sont tombées en désuétudes.    L’autre possibilité de moduler une onde porteuse est de moduler sa fréquence (et donc sa longueur d’onde).  L’amplitude (son intensité ou sa puissance) reste fixe. 

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Platine vinyle

Platine vinyle ou tourne disque Définition rapide : Source analogique permettant la lecture des enregistrements sonores sur disques vinyle. Elle comporte toujours les organes d’entrainement du plateau tournant et peut être équipée ou non de la cellule, du bras et du préampli phono.  Détails : Une platine vinyle est composée d’un système d’entrainement de son plateau tournant mu grâce à un moteur électrique. L’entrainement direct ou à courroie doit faire tourner le plateau à des vitesses angulaires stables correspondantes au format du disque vinyle : 33 1/3 ; 45 voire 78 tours/minute.  La tête de lecture, également appelée cellule phono, cellule magnétique ou simplement cellule, est posée sur le bord du disque.  La pointe de lecture, souvent appelée diamant en référence au matériau utilisé à l’extrémité, va parcourir le microsillon.  La cellule est fixée sur le bras de la platine qui est parallèle au plateau.  Le bras est posé sur un axe de rotation sur un pivot ou une rotule.  Contrairement au burin de gravure de l’enregistrement qui suit le rayon du disque, le déport du bras conduit la cellule à décrire un arc de cercle à la surface du vinyle. Cela implique que le diamant à une orientation variable par rapport au sillon gravé par le burin.  La cellule subit deux types de mouvements.  Un mouvement lent qui entraine l’ensemble bras-cellule du bord du disque vers le centre.  Un mouvement rapide qui fait osciller la pointe de lecture selon les variations latérales du sillon. Il constitue le signal analogique, mécanique et modulé.  En tout point, la vitesse relative de déplacement dans le sillon (défilement et vibrations latérales) de la pointe de lecture correspond à la vitesse relative du burin de gravure. À condition de respecter la même vitesse de rotation.  La cellule est un transducteur qui transforme le signal mécanique du vinyle en signal analogique électrique. Ce signal électrique modulé est amené au préampli phono pour y être traité en lui appliquant la courbe inverse RIAA et en l’amplifiant.  Les défis relevés par la platine vinyle.  Les difficultés principales sont liées à la différence entre la méthode de gravure et la méthode de lecture décrite plus haut et conduisant à une orientation variable du diamant dans le sillon.   Ces variations entrainent des distorsions du signal. Distorsion d’erreur de trajectoire.  L’orientation variable du diamant est matérialisée par le décalage entre l’axe du sillon et l’axe de la pointe de lecture. Ces 2 axes ne se superposent pas, mais forment un angle. En conséquence, la variation latérale lue n’est pas exactement celle enregistrée dans le sillon. Afin de corriger cette différence, il existe 2 solutions apportées par les bras de lecture.  Le bras tangentiel dont l’axe de pivotement est déplacé parallèlement au diamant à l’aide d’un servomoteur. Fort complexe et introduisant d’autres formes de distorsion, le bras tangentiel est peu répandu.  On retrouve plus souvent des bras coudés.   Le principe consiste à faire dépasser le bras du centre du disque.  L’erreur de trajectoire s’en trouve augmentée, mais elle a l’avantage d’être presque constante du début à la fin du disque.  L’angle du coude avant la cellule est alors ajusté pour correspondre à l’angle d’erreur pour aligner le diamant dans l’axe du sillon.  Ce type de bras diminue fortement l’erreur de trajectoire, mais il introduit un couple de force de rappel vers le centre du disque. On voit régulièrement cette force incorrectement qualifiée de centripète. Cette force conduit le diamant à appuyer plus fortement sur le flanc du sillon orienté vers le centre du disque au détriment du versant opposé. Une nouvelle forme de distorsion apparaît. Pour contrer cette force, le bras possède un contrepoids latéral appelé « anti skating ».  Erreur de piste.  Quand le diamant explore le sillon, il a tendance à simplifier sa trajectoire en « coupant les virages ». Il en résulte une erreur de lecture. 2 facteurs permettent de compenser cette erreur. Alléger la cellule et augmenter la pression sur la cellule en réglant le contrepoids pour contraindre le diamant à explorer correctement les variations latérales.  Il faut toutefois limiter le poids sur la cellule pour éviter une usure prématurée du vinyle.  Erreur angulaire.  Elle est fondamentalement liée à la différence de forme du diamant du burin taillé pour la découpe et le diamant de lecture.  Cette distorsion est importante pour les hautes fréquences. Les arêtes vives du burin tracent un « V » dont la gorge constitue un pincement pour le diamant sphérique de lecture. La solution, pour limiter ces distorsions de contact, est de réduire le rayon de courbure du diamant.  Les diamants elliptiques s’approchent mieux des angles de la gravure.  Bruits de surface.  La poussière dans le sillon produit des craquements à l’écoute. Il convient de les dépoussiérer convenablement. La rugosité du vinyle ne peut être compensée, mais elle a tendance à plaire aux auditeurs.  Les vibrations mécaniques.  Endogènes à la platine vinyle, la qualité de celle-ci est primordiale. Les vibrations du moteur et de sa transmission. Les résonances mécaniques dans le bras pour les basses fréquences et dans la cellule pour les hautes fréquences. La qualité de ces deux organes permet de limiter ces phénomènes. Exogènes à la platine vinyle, ces vibrations parasites de l’environnement sont éliminées ou limitées selon la qualité d’isolement des pieds de la platine. Par ailleurs, le capot de protection doit être retiré lors de la lecture, car c’est une antenne qui capte et amplifie les vibrations.  Le pleurage.  Cet effet indésirable arrive quand la vitesse de rotation du plateau n’est pas constante. Une platine vinyle de bonne qualité ne présente pas ce défaut. Le pleurage apparaît également lorsque le disque est voilé ou excentré.  Une platine vinyle est une mécanique de précision qui relève ces nombreux défis pour restituer la musique des vinyles plaisant tant aux amateurs d’enregistrements analogiques. 

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