Hi-Fi Emotion

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Stéréophonie

StĂ©rĂ©ophonie DĂ©finition rapide : La stĂ©rĂ©ophonie consiste Ă  diffuser 2 signaux audio sur 2 canaux distincts afin de crĂ©er une scène sonore tridimensionnelle.  C’est le mode naturel de l’audition qui permet la localisation des sources sonores.  DĂ©tails : Principe de l’audition.  Le cerveau perçoit les ondes sonores grâce aux deux oreilles situĂ©es de chaque cĂ´tĂ© du crâne. L’écart entre les 2 oreilles induit un lĂ©ger dĂ©calage temporel de perception des ondes sonores qui font vibrer les tympans. Un son Ă©mis Ă  droite arrive d’abord Ă  l’oreille de droite avant d’atteindre celle de gauche. Ce petit dĂ©calage de temps de perception permet au cerveau de localiser la source sonore dans l’espace tridimensionnel. C’est le mĂŞme principe avec la vue oĂą le dĂ©calage des yeux permet de percevoir en 3 dimensions.  En hi-fi, la stĂ©rĂ©ophonie est un principe fondamental pour viser Ă  reproduire la musique de manière la plus naturelle possible. Pour y parvenir, le son doit ĂŞtre captĂ© et enregistrĂ© avec un minimum de 2 microphones sĂ©parĂ©s et diffuser le son par 2 haut-parleurs Ă©galement sĂ©parĂ©s.  Avènement de la stĂ©rĂ©ophonie. Le mot stĂ©rĂ©ophonie apparaĂ®t en France en 1924. Il est composĂ© des mots grecs stĂ©rĂ©o (espace) et phonie (son).  Toutefois, le français ClĂ©ment Ader a eu l’idĂ©e d’écouter la musique en stĂ©rĂ©o dès 1881. Il mit en pratique son concept en inventant le Théâtrophone en 1884. Le Théâtrophone diffusait les Ĺ“uvres jouĂ©es Ă  l’OpĂ©ra Garnier aux abonnĂ©s du tout premier service de streaming. 2 microphones captaient la scène sonore et les signaux Ă©taient transportĂ©s par le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique aux abonnĂ©s qui Ă©coutaient les Ĺ“uvres avec un casque muni de 2 Ă©couteurs.  En 1931, l’anglais Alan Blumlein dĂ©pose le brevet du premier système d’enregistrement stĂ©rĂ©ophonique sur disque.  Les signaux de 2 microphones Ă©taient gravĂ©s indĂ©pendamment sur chacun des flancs du sillon du disque.  L’industrie de l’enregistrement phonographique a utilisĂ© ce procĂ©dĂ© quelques annĂ©es plus tard. Le premier disque stĂ©rĂ©o est prĂ©sentĂ© Ă  New York en 1951 par Emory Cook,  Il s’agit d’une expĂ©rience de dĂ©monstration qui n’est pas commercialisĂ©e.  Les premiers disques vinyle stĂ©rĂ©o disponibles Ă  la vente ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s par les ingĂ©nieurs du son de Philips Phonografic Industrie en 1958. Le deuxième attendra 1960 pour paraĂ®tre.  Il s’agit, respectivement, d’enregistrements de musique symphonique de :  – L’Ouverture Solennelle 1812 par l’Orchestre Symphonique de Minneapolis,  – La Victoire de Wellington par l’Orchestre Symphonique de Londres.  Ces 2 Ĺ“uvres, relatant des batailles napolĂ©oniennes, mettent en scène les 2 camps se donnant l’assaut par deux parties distinctes des orchestres.  Il s’agit donc d’une dĂ©monstration Ă©clatante de l’intĂ©rĂŞt de la stĂ©rĂ©ophonie pour restituer une scène sonore.  Les disques Phase 4 stĂ©rĂ©o de Decca marquèrent profondĂ©ment les mĂ©lomanes audiophiles durant les dĂ©cennies 60 et 70 avec leurs vinyles en stĂ©rĂ©o « ping-pong » qui permettaient la mise en avant de certains instruments.  ClĂ©ment Ader Emory Cook Captation du son stĂ©rĂ©ophonique.  Les 2 techniques de base sont :  – La stĂ©rĂ©ophonie de temps oĂą les 2 microphones sont placĂ©s en 2 points de la scène musicale. Le son des instruments Ă  droite de la scène mettent plus de temps Ă  parvenir au microphone de gauche. Et inversement.  – La stĂ©rĂ©ophonie d’intensitĂ© oĂą 2 microphones directionnels sont placĂ©s en un point de la scène, mais en formant un angle.  L’intensitĂ© sonore captĂ©e diminue en s’éloignant de l’axe des microphones.  Ces 2 techniques peuvent ĂŞtre associĂ©es pour augmenter le rendu et ĂŞtre Ă©galement amĂ©liorĂ©es en plaçant un obstacle entre les 2 microphones Ă  l’instar d’un crâne entre 2 oreilles.  Par la suite, l’enregistrement multipistes a permis de placer des microphones devant chaque instrument ou voix.   Les ingĂ©nieurs du son doivent alors ajouter une Ă©tape de mixage de ces diffĂ©rentes pistes dans les signaux de droite et de gauche. Il y est souvent incorporĂ© de la rĂ©verbĂ©ration afin de donner un effet de salle.  Les ingĂ©nieurs du son jouent alors un rĂ´le dans l’œuvre artistique et la restitution finale de la musique.  La reproduction stĂ©rĂ©ophonique en Hi-Fi.  Afin de reproduire la stĂ©rĂ©ophonie d’un enregistrement, il faut 2 haut-parleurs. Un pour le canal de gauche et un autre pour le canal de droite. Ces 2 haut-parleurs peuvent ĂŞtre des enceintes acoustiques ou des Ă©couteurs.  Pour les enceintes, le placement de celles-ci et de l’auditeur est important. Si l’auditeur n’est pas face aux enceintes, il ne percevra pas la restitution stĂ©rĂ©o et il se privera de la scène sonore.  IdĂ©alement, les 2 enceintes acoustiques et l’auditeur doivent former un triangle Ă©quilatĂ©ral.  Certaines chaĂ®nes Hi-Fi se composent de 2 petites enceintes, dites satellites, et d’un caisson de basse.  En effet, les longueurs d’onde des basses sont très grandes, ce qui rend la localisation moins aisĂ©e.  Le caisson de basse peut ĂŞtre placĂ© indiffĂ©remment contrairement aux satellites. 

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SPL

SPL (Sound Pressure Level ou niveau de pression acoustique)  Définition rapide : Exprimé en décibel (dB), le SPL indique la valeur de la pression acoustique efficace par rapport à une valeur de référence. La valeur de référence en question correspond à la variation de pression acoustique détectable par l’oreille humaine.  Détails : Une onde sonore est une variation locale de la pression atmosphérique. Cette variation de pression sur les tympans donne la sensation du son.  Plus la variation de pression est élevée, plus le son est fort. La perception du son dépend de la distance à la source émettrice et des fréquences (d’autres facteurs agissent également sur la perception sonore).  La valeur de référence citée plus haut est une variation de pression de 20 µPa (20 millionièmes de Pascal). La pression atmosphérique est de 101300 Pa. L’oreille détecte donc de très faibles variations de pression.  Pour simplifier l’expression de ces variations pression, on utilise les dB au lieu des Pa, car ils sont présentés avec des valeurs en nombres entiers. Surtout, 1 dB correspond à peu près à la variation de pression de référence. Une variation de 1 dB correspond à une augmentation ou une diminution de 12% de la pression acoustique.  Par exemple, une personne parlant normalement à 1 m correspond à une variation de pression de 0,1 Pa ou 74 dB SPL.  Pour passer à 75 dB SPL, la variation de pression doit augmenter de 12% soit 0,112 Pa.  Si la variation de pression est 10 fois plus forte en passant de 0,1 Pa à 1 Pa, on obtient 94 dB SPL. 

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S/PDIF

S/PDIF (Sony/Philips Digital InterFace)    Définition rapide : Format standard grand public de transmission des données audionumériques sur 2 canaux en PCM linéaire, défini et diffusé en 1989 par les sociétés Sony et Philips, entre 2 appareils électroniques.  Il s’agit d’une déclinaison grand public du format professionnel AES/EBU dont les connecteurs sont des XLR.  Détails : Le format de transmission du signal audionumérique S/PDIF est assuré par 2 types de liaisons :  RCA matérialisé par un câble électrique, généralement en cuivre, dont l’impédance est de 75 Ω, reliant les connecteurs coaxiaux.  Toslink et Mini Toslink (au format jack de 3,5 mm) matérialisé par un câble en fibre optique conduisant la lumière émise par une LED rouge.  Le transfert des données, entre une source numérique (un lecteur CD ou réseau par ex.) vers un convertisseur numérique analogique (DAC), est normalisé avec le protocole LPCM.  Câble optique Câble coaxial

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Sensibilité ou rendement

Sensibilité / Rendement Définition rapide : La sensibilité d’une enceinte est une mesure du niveau de pression acoustique (SPL) à une distance de 1 mètre lorsqu’elle reçoit un signal de 1 kHz à une puissance de 1 watt (ou, par équivalence, une tension de 2,83 V).  Elle est exprimée en décibels (dB).  Détails : La sensibilité ou le rendement d’une enceinte est une caractéristique mesurée dans des conditions contrôlées.  Dans une chambre anéchoïque, l’enceinte est reliée à un amplificateur qui délivre une tension électrique de 2,83 V du signal de fréquence fixe de 1 000 Hz et le niveau de pression acoustique est mesuré. La chambre anéchoïque est constituée de parois absorbant les ondes sonores pour empêcher leur propriété de réflexion (réverbération) et donc l’écho.  Une enceinte qui reçoit un signal de 1 kHz est à une impédance d’environ 8 Ω. La fréquence fixe est donc choisie pour être à cette impédance, car cette dernière varie avec la fréquence. En effet, l’impédance diminue ou augmente avec la fréquence. L’impédance diminue rapidement aux basses fréquences et quand elle diminue, l’enceinte réclame davantage de puissance à l’ampli.  Par exemple, à 4 Ω, l’ampli devra doubler sa puissance en passant à 2 W pour ce même test aux conditions légèrement modifiées. Les enceintes produisent, dans ces conditions, un niveau de pression acoustique (une puissance sonore) entre 80 et 100 dB.  Les décibels (dB) représentent une échelle logarithmique où le niveau de puissance acoustique double tous les 3 dB. Ainsi, la sensibilité entre une enceinte de 87 dB et une autre à 90 dB double la puissance acoustique.  Cette mesure de la sensibilité ne renseigne sur une enceinte que ce qu’elle mesure. Autrement dit, la sensibilité ne permet pas, à elle seule, de juger de la qualité d’une enceinte.  En effet, cette mesure se réalise dans des conditions n’existant pas dans la réalité d’une écoute. Les écoutes domestiques ne se font jamais en chambre anéchoïque et très rarement à 1 m.  À 1 kHz, situé dans le registre médium, seul le haut-parleur émettant cette fréquence est examiné par la mesure.  Les tweeters et les woofers ne contribuent pas à cette mesure. Même s’il s’agit d’une enceinte avec un seul transducteur large bande, ce haut-parleur unique rend compte de la sensibilité qu’à 1 kHz.  Enfin, si une enceinte acoustique a une bosse à 1 kHz dans sa réponse en fréquence (mesurée entre 20 Hz et 20 kHz), la sensibilité donnera l’illusion d’une enceinte à fort rendement.  Malheureusement, si la sensibilité d’une enceinte est généralement fournie, ce n’est pas le cas pour la courbe de réponse en fréquence. 

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RMS

RMS (Root Mean Square ou racine de la moyenne du carrĂ©) ou valeur efficace  DĂ©finition rapide : La valeur efficace d’une intensitĂ© ou d’une tension d’un courant Ă©lectrique alternatif (variable au cours du temps) est une grandeur physique permettant de les comparer Ă  un courant continu.  Par exemple, une tension de sortie de 200 mV RMS.  DĂ©tails : En hifi, les courants Ă©lectriques utilisĂ©s sont des courants alternatifs sinusoĂŻdaux.  Ils varient au cours du temps (par ex. +10 V ; -5 V). Ils possèdent une pĂ©riode et donc une frĂ©quence.  Ces frĂ©quences permettent de convertir les frĂ©quences sonores en frĂ©quence Ă©lectrique lors de l’enregistrement.  Et, inversement, convertir les frĂ©quences Ă©lectriques en frĂ©quences sonores lors de la reproduction par une chaĂ®ne hifi.  Physiquement, quand un courant passe dans une rĂ©sistance (un fil conducteur ou un composant Ă©lectronique), une partie de l’énergie Ă©lectrique se disperse sous forme de chaleur (la chaleur est un rayonnement Ă©lectromagnĂ©tique dans le domaine de la lumière infrarouge).  La valeur efficace (RMS) d’un courant sinusoĂŻdal correspond Ă  la valeur d’un courant continu qui produirait le mĂŞme Ă©chauffement dans une rĂ©sistance.  Le rĂ©gime sinusoĂŻdal simplifie grandement les calculs.  Tension efficace = tension max / racine carrĂ©e de 2  Par exemple, le courant du secteur est un courant alternatif de 50 Hz dont la tension max (valeur crĂŞte de la tension) est de 325 V.  Alors la valeur efficace de la tension est :  Tension efficace = 325/racine carrĂ©e de 2 = 230 V RMS.  La valeur efficace est toujours supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  la moyenne des valeurs. 

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Résolution

RĂ©solution (domaine numĂ©rique) DĂ©finition rapide : La rĂ©solution donne le nombre de valeurs pouvant ĂŞtre attribuĂ©es dans un processus de numĂ©risation. Cette rĂ©solution dĂ©pend du nombre de bits utilisĂ© dans ce processus de numĂ©risation.  S’agissant d’un signal audio, la rĂ©solution dĂ©termine la prĂ©cision des valeurs retenues lors de la quantification des Ă©chantillons mesurĂ©s sur le signal audio analogique.  Cette mĂŞme rĂ©solution conditionne la plage dynamique. Ainsi, plus la rĂ©solution est grande et plus la prĂ©cision et la dynamique sont importantes.  En hifi, les rĂ©solutions utilisĂ©es sont de 16, 20, 24 et 32 bits.  DĂ©tails : La numĂ©risation en PCM d’un signal analogique est rĂ©alisĂ©e en 3 Ă©tapes.  L’échantillonnage, la quantification et le codage.  La rĂ©solution intervient Ă  l’étape de quantification.  Cette Ă©tape fait correspondre la valeur mesurĂ©e de la tension du signal audio au plus près d’une valeur prĂ©dĂ©terminĂ©e dans une table de valeurs possibles imposĂ©es par la rĂ©solution.  Par exemple, si la valeur mesurĂ©e est 0,2557 V et que dans les valeurs possibles se trouvent 0,25 V et 0,26 V, la valeur quantifiĂ©e sera 0,26 V. La quantification ne peut donc rendre pleinement compte de la valeur prĂ©cise mesurĂ©e. C’est une lĂ©gère approximation.  Les valeurs prĂ©dĂ©terminĂ©es sont celles qui sont possibles en fonction de la rĂ©solution ou autrement dit, du nombre de bits d’un Ă©chantillon.  Avec 1 bit, on a 2 valeurs possibles : 0 ou 1.  Avec 2 bits, on a 4 valeurs possibles : 00 ou 01 ou 10 ou 11.  On a alors 2 valeurs possibles exposant n bits : 2n. Avec 1 et 2 bits, 21 = 2 valeurs possibles et 22 = 4 valeurs possibles ou encore 23 = 8 valeurs possibles.  Pour un CD encodĂ© en 16 bits, on a 216 = 65 536 valeurs possibles.  Pour un DVD en 24 bits, on a 224 = 16 777 216 valeurs possibles.  Donc, plus la rĂ©solution est Ă©levĂ©e et plus la valeur prĂ©dĂ©terminĂ©e est proche de la valeur mesurĂ©e en augmentant ainsi la prĂ©cision.  La dynamique est de 6 dB par bit.  Pour un CD, on considère : 16 bits x 6 = 96 dB.  Pour les DVD et les Blu-ray : 24 x 6 = 144 dB.  En pratique, un bruit blanc (bruit dans les hautes frĂ©quences appelĂ© dither en anglais) est introduit pour remonter le bruit de quantification dans ces hautes frĂ©quences. Ce bruit est ensuite filtrĂ© avec un filtre passe-bas.  La plage dynamique utile pour l’audio est alors lĂ©gèrement rĂ©duite.  On a pour un CD une dynamique de 89 Ă  92 dB et 140 dB pour un DVD. 

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RCA ou cinch

RCA (Radio Corporation of America) Définition rapide : Connecteur coaxial d’une ligne asymétrique permettant de raccorder des appareils électroniques afin de transmettre des signaux analogiques ou numériques entre ceux-ci.  Détails : Le connecteur RCA est apparu en 1930 sur les postes radio afin de pouvoir y brancher une platine vinyle (phono).  Sa facilité de connexion et son faible coût lui ont garanti sa généralisation sur toutes les électroniques hi-fi grand public.  La qualité des matériaux, conducteurs comme isolants, a une incidence sur la restitution de la musique.  RCA audio analogique :  Entrées ou sorties de lignes stéréo, le RCA rouge correspond toujours au canal de droite. Le canal de gauche, souvent blanc, peut prendre diverses couleurs.  Dans le cas des entrées et des sorties phono pour les platines vinyle, une connexion à la masse est adjointe.  Entrée ou sortie du caisson de basse (subwoofer), cette connexion mono est souvent noire.    RCA audio numérique :  Ce connecteur coaxial nommé S/PDIF (Sony/Philips Digital InterFace) permet le transfert des données audionumériques LPCM entre la sortie d’un lecteur numérique et l’entrée d’un convertisseur numérique analogique ou DAC (Digital to Analog Converter). Son code couleur est généralement l’orange. 

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Rapport signal bruit

Rapport signal / bruit SNR (signal-to-Noise Ratio) DĂ©finition rapide : Pour tout appareil Ă©lectronique hifi, c’est le rapport entre la valeur maximale du signal audio traitĂ© par l’appareil et le signal du bruit gĂ©nĂ©rĂ© par l’appareil ou introduit dans l’appareil. ExprimĂ©e en dĂ©cibels (dB), plus la valeur du rapport est Ă©levĂ©e, plus l’appareil est silencieux en termes de bruit de fond.  DĂ©tails : S’agissant d’un rapport : S/N  Plus S, la valeur maximale du signal audio, est Ă©levĂ©, plus le rapport est Ă©levĂ©.  Plus N, le bruit de fond, est faible, plus le rapport est Ă©levĂ©.  On amĂ©liore donc le rapport SNR en augmentant la puissance du signal audio et en diminuant la puissance du signal du bruit de fond.  Augmenter la force du signal audio est un procĂ©dĂ© limitĂ© par la distorsion de ce mĂŞme signal. La distorsion croĂ®t proportionnellement avec l’augmentation de l’amplitude du signal. En consĂ©quence, la puissance maximale du signal est fixĂ©e selon la valeur limite de distorsion admise.  Diminuer la force du bruit est alors l’autre facteur important pour augmenter le rapport SNR. En particulier pour les amplis dont le but est de donner du gain au signal audio en minimisant sa distorsion.  Le SNR d’un système audio hifi est imposĂ© par l’appareil ayant le SNR le plus faible.  La valeur SNR d’un appareil est donnĂ©e pour son maximum.  Or, les amplitudes des diffĂ©rentes frĂ©quences composant le signal sont rarement Ă  leur maximum. Une note jouĂ©e pianissimo donne une plus faible valeur du signal maximum et diminue proportionnellement le rapport SNR.  La mĂŞme note jouĂ©e fortissimo augmente le SNR. Il convient donc d’abaisser au mieux le niveau de bruit de fond afin d’en Ă©loigner les signaux audios de faibles amplitudes.  Les sources de bruit pour un appareil hifi sont ceux Ă©mis par ses propres composants Ă©lectroniques (transistors, condensateurs, rĂ©sistances…) et les perturbations parasites de son environnement.  Pour qu’un appareil abaisse suffisamment le niveau de bruit de fond, il doit avoir des composants discrets (Ă©mettant peu de bruit) et ĂŞtre suffisamment isolĂ© ou blindĂ© contre les perturbations Ă©lectromagnĂ©tiques et les vibrations mĂ©caniques.  Par ordre croissant, on peut donner des ordres de grandeur du SNR selon les appareils.  Platine vinyle > 60 dB  Amplis, sources numĂ©riques > 90 dB  PrĂ©amplis, DAC > 100 dB. 

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Radio, Tuner

Radio, Tuner (ou synthoniseur) AM (Amplitude Modulation ou modulation d’amplitude)  FM (Frequency Modulation ou modulation de frĂ©quence)  DAB/DAB+ (Digital Audio Broadcasting ou radiodiffusion audio numĂ©rique)  DĂ©finition rapide : Un tuner est une source hifi qui rĂ©ceptionne une bande de frĂ©quences radios par son antenne. La syntonisation permet de choisir la frĂ©quence de la radio Ă©mettrice en discriminant les autres.  Cette frĂ©quence radio est la frĂ©quence qui porte le signal audio.  Le tuner va extraire le signal audio de la frĂ©quence porteuse dans un signal Ă©lectrique analogique qui sera ensuite amplifiĂ© ou un signal Ă©lectrique numĂ©rique qui devra ĂŞtre converti en analogique avant amplification.  DĂ©tails : Les ondes radio sont des ondes Ă©lectromagnĂ©tiques de faibles Ă©nergies. On les qualifie Ă©galement d’ondes radioĂ©lectriques.  Une onde Ă©lectromagnĂ©tique se propage dans l’espace sous la forme d’une sinusoĂŻde. C’est-Ă -dire, une succession rĂ©pĂ©titive (pĂ©riodique) de vagues et de creux comme la houle Ă  la surface de l’eau. Une onde est caractĂ©risĂ©e par la distance entre 2 vagues ou 2 creux. C’est la longueur de l’onde. Et, l’inverse de la longueur d’onde correspond Ă  sa frĂ©quence. La frĂ©quence est donc le nombre de vagues ou de creux qui dĂ©file par seconde.  Une onde Ă©lectromagnĂ©tique est Ă©galement caractĂ©risĂ©e par son amplitude. Il s’agit de la hauteur des vagues (ou la profondeur des creux). Le carrĂ© de l’amplitude donne son intensitĂ©. En consĂ©quence, le niveau de son Ă©nergie Ă  une frĂ©quence donnĂ©e.  Un oscillateur Ă©lectronique permet de moduler une onde Ă©lectromagnĂ©tique. Cette modulation de l’onde est possible sur son amplitude ou sa frĂ©quence (sa longueur). Les ondes Ă©lectromagnĂ©tiques sont alors manipulables pour qu’elle porte des informations comme un signal audio.  En prenant une onde Ă©lectromagnĂ©tique d’une frĂ©quence donnĂ©e, on fait varier son amplitude au cours du temps. Si on fait varier l’amplitude de l’onde selon le signal audio Ă  Ă©mettre, la modulation d’amplitude de l’onde porteuse transporte ce signal. C’est la radio AM par modulation d’amplitude.  Onde porteuse.  Signal audio modulant    Onde porteuse modulĂ©e en amplitude avec le signal audio    Pour qu’elle soit efficace, la frĂ©quence de l’onde porteuse doit ĂŞtre suffisamment plus grande que le signal audio. Un circuit Ă©lectronique appelĂ© modulateur permet d’ajouter le signal audio Ă  l’onde porteuse. Le modulateur est rĂ©alisĂ© avec un oscillateur Ă  gain variable ou avec un DSP.  En Europe, les bandes de frĂ©quences allouĂ©es aux radio sont :  Longues ondes de 150 Ă  281 kHz  Ondes moyennes de 520 Ă  1 620 kHz  Ondes courtes de 2 300 Ă  26 100 kHz  Les radios Ă©mettrices disposent d’un canal de 9 kHz dans ces bandes de frĂ©quences.  Or, la bande passante du signal modulĂ© vaut le double du signal modulant (le signal audio). Ainsi, avec un canal de 9 kHz, la frĂ©quence audio maximum est de 4,5 kHz. Nous sommes loin des 20 kHz requis par le standard de la hifi.  D’autre part, la modulation d’amplitude ne contient qu’un signal audio.  La bande AM est donc monophonique.  Par ailleurs, les rĂ©cepteurs radio sont souvent très Ă©loignĂ©s des antennes Ă©mettrices en entrainant de grandes distorsions de propagation des ondes.  En consĂ©quence, l’utilisation des radios AM sont tombĂ©es en dĂ©suĂ©tudes.    L’autre possibilitĂ© de moduler une onde porteuse est de moduler sa frĂ©quence (et donc sa longueur d’onde).  L’amplitude (son intensitĂ© ou sa puissance) reste fixe. 

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Platine vinyle

Platine vinyle ou tourne disque Définition rapide : Source analogique permettant la lecture des enregistrements sonores sur disques vinyle. Elle comporte toujours les organes d’entrainement du plateau tournant et peut être équipée ou non de la cellule, du bras et du préampli phono.  Détails : Une platine vinyle est composée d’un système d’entrainement de son plateau tournant mu grâce à un moteur électrique. L’entrainement direct ou à courroie doit faire tourner le plateau à des vitesses angulaires stables correspondantes au format du disque vinyle : 33 1/3 ; 45 voire 78 tours/minute.  La tête de lecture, également appelée cellule phono, cellule magnétique ou simplement cellule, est posée sur le bord du disque.  La pointe de lecture, souvent appelée diamant en référence au matériau utilisé à l’extrémité, va parcourir le microsillon.  La cellule est fixée sur le bras de la platine qui est parallèle au plateau.  Le bras est posé sur un axe de rotation sur un pivot ou une rotule.  Contrairement au burin de gravure de l’enregistrement qui suit le rayon du disque, le déport du bras conduit la cellule à décrire un arc de cercle à la surface du vinyle. Cela implique que le diamant à une orientation variable par rapport au sillon gravé par le burin.  La cellule subit deux types de mouvements.  Un mouvement lent qui entraine l’ensemble bras-cellule du bord du disque vers le centre.  Un mouvement rapide qui fait osciller la pointe de lecture selon les variations latérales du sillon. Il constitue le signal analogique, mécanique et modulé.  En tout point, la vitesse relative de déplacement dans le sillon (défilement et vibrations latérales) de la pointe de lecture correspond à la vitesse relative du burin de gravure. À condition de respecter la même vitesse de rotation.  La cellule est un transducteur qui transforme le signal mécanique du vinyle en signal analogique électrique. Ce signal électrique modulé est amené au préampli phono pour y être traité en lui appliquant la courbe inverse RIAA et en l’amplifiant.  Les défis relevés par la platine vinyle.  Les difficultés principales sont liées à la différence entre la méthode de gravure et la méthode de lecture décrite plus haut et conduisant à une orientation variable du diamant dans le sillon.   Ces variations entrainent des distorsions du signal. Distorsion d’erreur de trajectoire.  L’orientation variable du diamant est matérialisée par le décalage entre l’axe du sillon et l’axe de la pointe de lecture. Ces 2 axes ne se superposent pas, mais forment un angle. En conséquence, la variation latérale lue n’est pas exactement celle enregistrée dans le sillon. Afin de corriger cette différence, il existe 2 solutions apportées par les bras de lecture.  Le bras tangentiel dont l’axe de pivotement est déplacé parallèlement au diamant à l’aide d’un servomoteur. Fort complexe et introduisant d’autres formes de distorsion, le bras tangentiel est peu répandu.  On retrouve plus souvent des bras coudés.   Le principe consiste à faire dépasser le bras du centre du disque.  L’erreur de trajectoire s’en trouve augmentée, mais elle a l’avantage d’être presque constante du début à la fin du disque.  L’angle du coude avant la cellule est alors ajusté pour correspondre à l’angle d’erreur pour aligner le diamant dans l’axe du sillon.  Ce type de bras diminue fortement l’erreur de trajectoire, mais il introduit un couple de force de rappel vers le centre du disque. On voit régulièrement cette force incorrectement qualifiée de centripète. Cette force conduit le diamant à appuyer plus fortement sur le flanc du sillon orienté vers le centre du disque au détriment du versant opposé. Une nouvelle forme de distorsion apparaît. Pour contrer cette force, le bras possède un contrepoids latéral appelé « anti skating ».  Erreur de piste.  Quand le diamant explore le sillon, il a tendance à simplifier sa trajectoire en « coupant les virages ». Il en résulte une erreur de lecture. 2 facteurs permettent de compenser cette erreur. Alléger la cellule et augmenter la pression sur la cellule en réglant le contrepoids pour contraindre le diamant à explorer correctement les variations latérales.  Il faut toutefois limiter le poids sur la cellule pour éviter une usure prématurée du vinyle.  Erreur angulaire.  Elle est fondamentalement liée à la différence de forme du diamant du burin taillé pour la découpe et le diamant de lecture.  Cette distorsion est importante pour les hautes fréquences. Les arêtes vives du burin tracent un « V » dont la gorge constitue un pincement pour le diamant sphérique de lecture. La solution, pour limiter ces distorsions de contact, est de réduire le rayon de courbure du diamant.  Les diamants elliptiques s’approchent mieux des angles de la gravure.  Bruits de surface.  La poussière dans le sillon produit des craquements à l’écoute. Il convient de les dépoussiérer convenablement. La rugosité du vinyle ne peut être compensée, mais elle a tendance à plaire aux auditeurs.  Les vibrations mécaniques.  Endogènes à la platine vinyle, la qualité de celle-ci est primordiale. Les vibrations du moteur et de sa transmission. Les résonances mécaniques dans le bras pour les basses fréquences et dans la cellule pour les hautes fréquences. La qualité de ces deux organes permet de limiter ces phénomènes. Exogènes à la platine vinyle, ces vibrations parasites de l’environnement sont éliminées ou limitées selon la qualité d’isolement des pieds de la platine. Par ailleurs, le capot de protection doit être retiré lors de la lecture, car c’est une antenne qui capte et amplifie les vibrations.  Le pleurage.  Cet effet indésirable arrive quand la vitesse de rotation du plateau n’est pas constante. Une platine vinyle de bonne qualité ne présente pas ce défaut. Le pleurage apparaît également lorsque le disque est voilé ou excentré.  Une platine vinyle est une mécanique de précision qui relève ces nombreux défis pour restituer la musique des vinyles plaisant tant aux amateurs d’enregistrements analogiques. 

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